Aujourd’hui, c’est enfin le dernier jour de la semaine, celui que l’on attend tous avec impatience. Un petit soupir de soulagement flotte dans l’air. Et pour ne rien gâcher, la personne que nous devions remplacer — en plus de nos tâches habituelles — est enfin revenue. On va pouvoir souffler un peu, reprendre un rythme plus calme, et surtout, se concentrer uniquement sur nos responsabilités de base. Ce simple retour change tout : l’ambiance va être bien plus détendue ce soir au travail. Il ne restera qu’à assurer la fermeture, tranquillement, sans pression, avant de basculer vers un week-end bien mérité. Pas de longues listes interminables, pas de tension. Juste une fin de journée sereine, presque douce, comme un atterrissage en douceur après une semaine de turbulences.
D’ailleurs, en parlant de repos, la priorité aujourd’hui, avant même de penser à quoi que ce soit d’autre, c’est le sommeil. Oui, dormir. Dormir longtemps, profondément. S’offrir ce luxe simple mais essentiel. Avant le travail du soir, nous allons nous accorder un vrai moment de récupération. Nos activités en ligne attendront un peu, elles avanceront doucement mais sûrement au fil des heures. Il n’y a pas de feu, pas d’urgence. Ce qui compte aujourd’hui, c’est de recharger les batteries. La semaine a été longue, fatigante, usante parfois, mais une fatigue saine, honnête. Une fatigue qui vient du fait d’avoir fait son travail, d’avoir tenu bon, d’avoir rempli ses engagements sans flancher.
C’est ce genre d’épuisement qui rend le repos encore plus agréable, plus mérité. Le genre de fatigue qui prépare le terrain pour un vrai bon sommeil, réparateur, celui que l’on appelle parfois le sommeil du juste.
Et justement, que signifie cette expression bien connue : le sommeil du juste ? Elle vient de l’idée que les personnes qui vivent de manière honnête, juste et droite, n’ont pas à se tourmenter. Leur conscience est tranquille, leur esprit apaisé. Ils peuvent donc s’endormir sans être hantés par des regrets ou des remords. À l’inverse, ceux qui agissent mal, qui commettent des injustices, restent souvent prisonniers de leurs pensées la nuit venue. Leurs actes les poursuivent, leur esprit s’agite, et le sommeil devient difficile, voire impossible. Il y a une certaine sagesse là-dedans : bien dormir, c’est souvent le reflet d’une vie bien menée, ou du moins d’un esprit en paix avec ses choix.
Alors ce soir, on dormira le cœur léger, le corps fatigué mais l’âme tranquille. On pensera à rien, on fermera les yeux, et on se laissera doucement glisser vers un repos bien mérité.